La révolution digitale est en marche

Sans surprise, le XXI^e siècle se révèle être celui de la révolution digitale. Un bouleversement aussi majeur qu'ont pu l'être la découverte de l'imprimerie et la révolution industrielle pour notre société. Et tous les secteurs sont concernés, y compris la finance.

 Dans le secteur bancaire, de plus en plus de startups voient le jour, contraignant les grandes banques traditionnelles à se positionner vers des solutions plus innovantes, et à s’engager auprès de ces startups spécialisées dans les technologies financières, plus communément appelées Fintech. Création de centres d’innovations, partenariats, prestations de services, prises de participation ou rachats: les banques n'ont plus d'autre choix que de se mobiliser et de réagir face à ces nouveaux bouleversements numériques.

 Leur implication dans le lancement et le renforcement des Fintech leur permet ainsi de rester proches des créations du marché et de s’en inspirer, voire de les tester pour les intégrer à leurs offres. Elles ont pour objectif d’enrichir leur culture du digital et d’aborder leur transformation numérique en s’imprégnant des nouvelles méthodes et des innovations des nouveaux venus de la finance et de la banque en ligne.

 Mais ce jeu d’échanges et d’enrichissements mutuels est également rythmé par la progression des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) dans la course aux services bancaires à distance. Les moyens considérables de ces géants d’Internet leur donnent un pouvoir d’action et une agilité décuplée, et font d’eux une véritable source d’inspiration pour les banques traditionnelles.

 Tous les spécialistes s'accordent à dire que nous n'en sommes qu'aux prémices de cette révolution digitale qui n'a rien d'une révolution douce et progressive. Les nouvelles plates-formes ont une vélocité de travail et d'intervention très rapide, qui concurrence magistralement les services traditionnels.

L'enjeu est crucial pour toutes les entreprises qui veulent rester compétitives, tous domaines d'activités confondus. Et certaines prévisions sont alarmistes pour ceux qui ne prendraient pas le train en marche en s'adaptant aux nouveautés qui se profilent: la moitié des emplois actuels seraient amenés à disparaître d'ici 2030. Les dirigeants d'entreprises devront donc s'impliquer dans des modes de gouvernance innovants pour piloter les initiatives permettant d'effectuer la transition vers le digital, tandis que le personnel n'aura pas d'autre choix que de se mobiliser en intégrant de nouvelles compétences imposées par la transformation numérique. Quant aux services fiduciaires, ils n'auront pas d'autre choix que celui de s'adapter à cette nouvelle demande, comme FidAlp a déjà choisi de le faire.

Source: Tribune de Genève http://www.tdg.ch/economie/entreprises/grand-saut-numerique/story/24263511